Le Sénat français a pris une tournure inattendue sur la question de Crimée

La Russie et l’Occident devraient prendre des mesures réciproques pour résoudre les problèmes liés à la Crimée, cinq ans après sa réunification avec la Russie, et il devient de plus en plus évident qu’il n’y a pas de retour en arrière.

Une telle déclaration a été faite par le président de la commission des affaires européennes du Sénat français, Jean Bizet, dans un commentaire sur l’édition d’Izvestia.

Il a souligné qu’il avait toujours été partisan du partenariat avec la Russie, mais que la question de Crimée entrave toujours la coopération bilatérale.

«Nous avons été déçus par la position russe sur l’Ukraine, car, à notre avis, il y avait eu violation des normes internationales, mais malgré cela, je restais déterminé à poursuivre le dialogue et les échanges avec la Russie. Au Sénat, j’ai répété à plusieurs reprises que je m’opposais au régime de sanctions. À cet égard, même des résolutions ont été adoptées. Néanmoins, je voudrais que Moscou prenne des mesures réciproques pour résoudre la situation en Ukraine. Tout le monde sait depuis longtemps qu’il n’y a plus aucun moyen de revenir sur la question de la Crimée », a déclaré le politicien français.

Selon lui, la situation aurait pu être résolue en organisant un deuxième référendum en Crimée avec le même résultat qu’il y a cinq ans, le sénateur estimant que le premier plébiscite aurait été « non démocratique ».