Un mois après l’incendie de Notre-Dame, on reste dans l’ignorance de ce qui l’a causé. La piste accidentelle est toujours retenue, et les enquêteurs ont isolé trois hypothèses de départ de feu, indique Euronews. Le projet de restauration n’est pas encore choisi et le gouvernement enjoint les architectes à laisser libre cours à leur imagination.
Un mois s’est écoulé depuis l’incendie qui a ravagé une partie de Notre-Dame de Paris. L’enquête est ouverte, mais les causes du sinistre demeurent encore inconnues, indique Euronews.
L’enquête en cours est aussi censée définir les raisons pour lesquelles l’incendie n’a été détecté que vingt-trois minutes après la première alerte.
Les coûts des dégâts causés par l’incendie restent imprécis à défaut d’un diagnostic complet, a déclaré le ministre de la Culture, Franck Riester. La charpente en bois et la flèche complètement détruites, des architectes proposent des projets de reconstruction aussi classiques qu’innovants.
Aucun projet n’a été choisi pour le moment et l’appel à des solutions constructives est toujours valable:
«Il est bien trop tôt pour conclure, c’est le moment du débat. Profitons de cet élan créatif, on voit que jaillissent partout des idées formidables, parfois saugrenues, mais aussi extraordinaires. Laissons la créativité s’emparer de nos compatriotes, faisons un beau débat architectural, et c’est un beau débat, et le moment venu nous déciderons», a affirmé le ministre.
900 millions d’euros de promesses de dons ont été récoltés depuis le lancement de la souscription nationale. L’un des organismes collecteurs, la Fondation pour le patrimoine, a pris la décision d’arrêter la collecte de fonds et d’en créer une autre pour aider à sauver et reconstituer des sites français dans un état déplorable, a précisé Euronews.