Alger s’est dit «préoccupé» par les attaques de drones ayant ciblé des puits pétroliers près de Riyad. Il appelle à faire prévaloir la voie de la sagesse et du dialogue pour surmonter les différends.
L’Algérie a exprimé, le 15 mai, sa «préoccupation» face aux attaques de drones menées la veille contre des installations pétrolières saoudiennes situées non loin de la capitale du pays, Riyad.
«L’Algérie exprime sa préoccupation quant à la succession d’événements inquiétants dans la péninsule arabe, lesquels ont pris un tournant dangereux après les attaques de drones ayant ciblé des infrastructures pétrolières près de Riyad», lit-on dans un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.
Condamnant ces attaques, l’Algérie «appelle à éviter l’escalade et à faire prévaloir la voie de la sagesse et du dialogue en vue de surmonter les différends et de trouver les solutions à même d’assurer un avenir où règnent paix, sécurité et bien-être au profit de tous les peuples de la région».
Des installations pétrolières saoudiennes ont été, le 14 mai, la cible d’attaques de drones, revendiquées par les rebelles houthis, faisant monter la tension dans le Golfe.Au total, sept drones ont été engagés dans l’opération, ont précisé les autorités saoudiennes. Le groupe Saudi Aramco a pris des mesures de précaution et a temporairement suspendu l’exploitation de l’oléoduc afin d’évaluer la situation. Les Houthis qui ont revendiqué les attaques les voient comme une riposte aux actions de Riyad au Yémen.
Auparavant, le ministre saoudien de l’Énergie, Khalid al-Falih, a annoncé que des «actes de sabotage» avaient été perpétrés le 12 mai contre deux pétroliers saoudiens au large des Émirats arabes unis.