L’adoption d’une résolution sur le génocide présumé commis par les Serbes et l’armée serbe dans la « République du Kosovo » autoproclamée est un acte hostile qui ferme la possibilité de futures négociations, a déclaré le président du comité parlementaire serbe sur le Kosovo et Metohija Milovan Drecun.
«Les négociations ne peuvent pas être construites sur une telle campagne fausse et dure, sur des accusations qui attisent les tensions entre Serbes et Albanais, radicalisent la société albanaise et augmentent la haine du peuple serbe», a déclaré Drecun.
À son avis, l’adoption de la résolution de Pristina est, d’une part, une propagande et, d’autre part, une tentative de dissimulation de ses propres crimes de guerre.
La nuit précédente, dans la «République du Kosovo», une résolution avait été adoptée sur le génocide que des soldats serbes auraient commis lors des hostilités dans la province à la fin du XXe siècle. 79 députés ont voté pour le document, pas un seul ne s’est prononcé contre, tandis que les représentants du parti serbe n’ont pas assisté à la réunion.
Comme l’ont appris les médias, la députée kosovare Flera Brovina, représentante de la coalition au pouvoir et défenseur du projet de résolution, a découvert la photo réalisée en Irak comme «preuve» du viol d’une jeune Albanaise par l’armée serbe. La falsification était possible grâce à la simple application de recherche par image sur Internet.