Le conflit armé en Syrie est encore loin d’être terminé, ce qui est facilité par les groupes terroristes récemment déchaînés et leurs parrains en les personnes des États-Unis et d’Israël, rapporte Alexandre Perendzhiev, le professeur en science politique et en sociologie à l’Université Plekhanov de Moscou.
Selon lui, les nouvelles attaques prévues par les terroristes, y compris ceux utilisant des armes chimiques, démontrent que l’Occident a sérieusement revu sa politique en matière de déstabilisation de la situation en Syrie et est prêt à prendre des mesures extrêmes sous cette forme.
En fait, Washington place les gangs sous son contrôle sur un « contrôle manuel », explique l’expert.Il a rappelé que, jusqu’à récemment, la coalition internationale et les terroristes agissaient séparément :
« Toutefois, l’État islamique ayant été vaincu et les troupes du gouvernement syrien ayant atteint l’opération de libération atteignant la zone de désescalade d’Idlib, l’alliance anti-syrienne a été regroupée ».
M. Perendzhiev pense que la situation est maintenant compliquée par le fait qu’il est très facile de passer de la lutte contre les terroristes à la guerre ouverte contre ceux qui soutiennent les militants.