Des scientifiques britanniques cherchent à lutter contre les capacités des cellules cancéreuses à s’adapter à chaque nouveau médicament, aptitude qui rend les traitements inefficaces. Selon l’Institut de recherche contre le cancer, cette stratégie aidera à développer d’ici dix ans de nouveaux médicaments afin d’éradiquer définitivement le cancer.
Des scientifiques britanniques de l’Institut de recherche contre le cancer (IRC) de Londres ont annoncé avoir l’objectif de mettre au point d’ici dix ans de nouveaux médicaments qui pourraient arrêter le développement des cellules cancéreuses les plus résistantes, celles qui parviennent à faire face aux autres procédures, expose site officiel de l’Institut. Dans ce but, le centre de recherche a déclaré avoir débloqué 75 millions de livres. Il planifie aussi d’ouvrir le nouveau département dédié au développement des médicaments à venir dans le sud de Londres.
Le problème le plus difficile à résoudre en ce qui concerne la lutte contre le cancer, c’est l’adaptabilité des cellules cancéreuses aux médicaments et le développement de leur résistance à ceux-ci.
«La capacité du cancer à s’adapter, évoluer et devenir résistant aux médicaments est la raison principale de la plupart des morts à cause de cette maladie et le défi le plus important auquel nous faisons face. Mais à l’IRC nous changeons entièrement notre façon de penser le cancer, afin de nous concentrer sur la compréhension, la prévoyance et la lutte contre l’évolution du cancer», a précisé Paul Workman, le directeur de l’IRC.
D’après ses dires, les médicaments qui sont en train d’être développés seront capables de contenir le développement de la maladie pour longtemps et guérir du cancer serait possible dans plus de cas.Actuellement, la plupart des méthodes de traitement ne sont pas efficaces car les cellules cancéreuses s’adaptent, évoluent et le cancer revient.
Désormais, les chercheurs de l’Institut de recherche contre le cancer concentreront leurs efforts sur le fait de ne pas permettre aux cellules de s’adapter aux médicaments élaborés. L’Institut espère attirer près de 300 scientifiques de différents domaines de la science pour travailler sur ce projet.