En 2018, l’Allemagne a dépensé 23 milliards d’euros pour l’intégration sur son territoire de plus d’un million de réfugiés et pour combattre dans les pays d’origine les causes des migrations, rapporte le ministère allemand des Finances.
Cela représente une hausse de près de 11 % par rapport aux 20,8 milliards dépensés en 2017.
Sur ces 23 milliards, 7,9 milliards ont financé des mesures à l’étranger afin d’inciter les populations à ne pas chercher à gagner l’Europe, ce qui représente une hausse de 16 % par rapport à l’année précédente.
Alice Weidel, cheffe du groupe parlementaire du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), eurosceptique et anti-immigration, a dénoncé «une coûteuse fête de bienvenue payée par les citoyens».