La Russie s’apprête à organiser des exercices militaires en Arctique

La Russie s’apprête à organiser des exercices militaires en Arctique. Le magazine Foreign Policy nuance cependant le «danger» que cela pourrait représenter, indiquant que la Russie est un pays qui a naturellement sa place dans cette région et appelle à ne pas surestimer cet événement.

Les exercices militaires organisés par la Russie en Arctique sont analysés par des experts militaires. Le magazine Foreign Policy considère ces actions comme logiques et n’y voit rien d’inquiétant. Selon les spécialistes du magazine, la Russie veut tester ses capacités défensives, de nouveaux armements et leur manœuvrabilité dans la région ainsi que maintenir et consolider sa présence dans l’Arctique. Les intentions de la Russie sont expliquées par la géographie même du pays et par le désir de protéger les investissements énergétiques dans l’Arctique.

En ce qui concerne les exercices à venir Tsentr 2019, le magazine souligne que la plupart des armements utilisés par les Russes sont défensifs ce qui prouve l’absence générale d’ambitions militaires offensives. Parmi eux figurent les systèmes de défense antiaérienne Tor-M2DT et les chars de combat principaux T-80BVM.

Foreign Policy rappelle que le monde d’aujourd’hui n’est plus à l’ère de la guerre froide et la militarisation de l’Arctique n’est plus une préoccupation des puissances mondiales. Les pays sont plutôt interconnectés sur ce point et les incitations à la coopération sont bien plus nombreuses que les conflits dans la région. Les puissances qui ont le pouvoir dans l’Arctique reconnaissent l’importance de la paix et essayent de maintenir cette région en dehors les tensions russo-occidentales.Selon le bimestriel américain, il faut se préparer à une médiatisation excessive des exercices militaires russes Tsentr 2019. La présence des Russes dans l’Arctique est légitime et Tsentr 2019 présentera à terme les capacités défensives du pays.

Les derniers exercices Tsentr ont eu lieu en 2015 et avaient impliqué environ 100.000 militaires.