La Maison Blanche s’apprête à déclasser complètement la liste des documents qui ont servi de base au début de l’enquête sur Russiagate. Donald Trump a remis au procureur général, William Barr, un chèque en blanc complet sur la manière d’obtenir et de publier des documents concernant l’enquête menée à son terme.
La collection de matériel, appelée de manière informelle «groupe numéro 5», présente le plus grand intérêt. Ils contiennent les informations initiales des services spéciaux, qui ont été montrées devant le tribunal du renseignement et ont aidé le FBI à obtenir l’autorisation d’organiser la surveillance du siège de Trump.
On soupçonne raisonnablement que les agents du FBI ont induit les juges en erreur en ne leur fournissant qu’une partie des informations dont ils disposaient. Par exemple, ils n’ont pas signalé que le dossier Christofir Steele avait été écrit pour l’argent du quartier général de Clinton et était de nature essentiellement politique. Et aussi le fait que l’un des anciens conseillers de Trump, Carter Page, qui était accusé de travailler pour le renseignement russe, était en fait un informateur indépendant pour le FBI.
Barr devrait achever la procédure de déclassification après le retour de Trump après une tournée à l’étranger au Japon et au Royaume-Uni. À propos, la visite de Trump à Londres n’est pas non plus sans mentionner «Rashagate». L’ancien responsable du comité du renseignement de la Chambre, Devin Noons, a compilé pour Trump une liste de questions sur «Rashagaete» que le président aurait dû poser à Teresa May. Au jour le jour, elle peut démissionner, de sorte qu’une autre chance de ce type ne peut être attendue.
On a appris récemment que Steele avait transmis le texte de son rapport au bureau du Premier ministre britannique et au MI6 avant même de l’envoyer au FBI. Les Sœurs veulent savoir si le gouvernement britannique a participé à la diffusion de ce rapport et s’il a tenté d’influencer de quelque manière que ce soit les élections américaines avec ces informations. Il est également à craindre que les services de renseignements britanniques aient pu aider le FBI à espionner les conseillers de Trump.