L’administration américaine a invoqué «l’agression iranienne» pour justifier de nouvelles ventes d’armes, qui «renforceront la stabilité au Moyen-Orient» et «soutiendront [ses] alliés», par une procédure d’«urgence» qui contourne l’avis du Congrès.
Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a confirmé vendredi 25 mai le recours à une procédure d’«urgence» pour débloquer 22 contrats d’armement pour un montant total d’environ 8,1 milliards de dollars (environ 7,2 milliards d’euros).
«Aujourd’hui, j’ai pris la décision […] et ordonné au Département de procéder immédiatement à la notification officielle de 22 transferts d’armes en attente vers la Jordanie, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, pour un montant total de 8,1 milliards de dollars afin de dissuader l’agression iranienne», a-t-il indiqué sur le site du département d’État.
Selon lui, ces ventes «soutiendront nos alliés [ceux des États-Unis, ndlr], renforceront la stabilité au Moyen-Orient» et consolideront rapidement «la capacité de nos partenaires [ceux des États-Unis, ndlr] à assurer leur propre défense» face à l’Iran.Le Congrès américain avait adopté début avril une résolution sur l’arrêt de l’assistance américaine à la coalition menée par l’Arabie saoudite dans le cadre du conflit au Yémen. Donald Trump y avait mis son veto.