Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré que l’envoi de renforts militaires américains au Moyen-Orient était une «menace pour la paix internationale».
Au lendemain de l’annonce de Donald Trump de l’envoi de 1.500 soldats américains supplémentaires au Moyen-Orient, l’Iran a fustigé cette mesure, la qualifiant de menace, selon l’agence de presse officielle Irna.
«L’accroissement de la présence américaine dans notre région est très dangereux et constitue une menace pour la paix et la sécurité internationale à laquelle il faut faire face», a-t-il déclaré, lors d’une visite au Pakistan.
Les tensions américano-iraniennes sont montées d’un cran suite à la décision des États-Unis de reconnaître les Gardiens de la révolution islamique (GRI) comme organisation terroriste. Le Conseil suprême iranien de sécurité nationale a à son tour qualifié le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) d’organisation terroriste et les États-Unis d’«État sponsor du terrorisme».
Évoquant des menaces d’attaques «imminentes» de la part de Téhéran ou de ses alliés régionaux contre les intérêts américains, Washington a multiplié les déploiements militaires, dépêchant dans le Golfe un porte-avions, des bombardiers B-52, un navire de guerre et des missiles Patriot. Donald Trump a aussi annoncé vendredi l’envoi de 1.500 soldats supplémentaires au Moyen-Orient de manière «préventive».Le chef du Pentagone Patrick Shanahan a pour sa part annoncé ce jeudi 23 mai que les États-Unis envisageaient d’envoyer des troupes supplémentaires au Moyen-Orient pour «améliorer la sécurité des forces» américaines dans cette région.
Selon le Pentagone, il s’agit d’une réponse «à des indications concernant une amélioration des préparatifs des Iraniens pour mener des opérations offensives contre les forces américaines et nos intérêts». La zone de déploiement de ces moyens est tenue secrète.