Le délai de cinq ans pour reconstruire Notre-Dame est « possible » sans « jamais transiger » sur la qualité du chantier, a réaffirmé vendredi le président Emmanuel Macron, à l’occasion d’un discours en l’honneur du Prix Pritzker 2019, le Japonais Arata Isozaki.
« Ce délai de cinq années est possible sans jamais transiger sur la qualité des matériaux et la qualité des procédés », a-t-il estimé en s’exprimant à l’Elysée devant une centaine d’architectes du monde entier.
Il a assuré que le chantier « redonnerait une flèche » à la cathédrale et que, sous les ordres du général Jean-Louis Georgelin, il « serait élargi aux abords de la cathédrale », à savoir le parvis et le square attenant.
« Nous devons faire une reconstruction inventive » en s’inspirant de « ce qu’avait fait Viollet-Le-Duc en son temps », qui avait rejeté « toute querelle des anciens et des modernes » pour privilégier « une alliance de la tradition et de la modernité, une audace respectueuse ».
Après l’incendie du 15 avril, un concours d’architectes internationaux a été annoncé pour décider du projet qui remplacera la flèche de Viollet-le-Duc.