Le principal parti d’opposition soudanais a déclaré dimanche rejeter la grève générale prévue mardi par des dirigeants de la contestation, signe d’une division au sein du mouvement qui fait pression sur les militaires en vue d’un transfert du pouvoir aux civils.
« Nous rejetons la grève générale annoncée par certains groupes d’opposition », a annoncé le parti al-Oumma dans un communiqué, en référence à l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance du mouvement de contestation, dont le Soudan est le théâtre depuis décembre.
Lui-même membre de l’ALC, al-Oumma est dirigé par l’ancien Premier ministre Sadek al-Mahdi qui avait récemment appelé les manifestants à ne pas provoquer les généraux du Conseil militaire de transition, au pouvoir depuis l’éviction du président Omar el-Béchir le 11 avril après des mois de manifestations populaires à travers le pays.