Quatre ans après la crise entre l’Union européenne et le Premier ministre grec Alexis Tsipras, le parti de gauche radicale de ce dernier a été sanctionné dimanche 26 mai lors des élections européennes.
Syriza arrive deuxième derrière les conservateurs de Nouvelle Démocratie (ND). Face à cet échec, le Premier ministre a annoncé qu’il appelerait à la tenue de législatives anticipées « immédiatement » après le second tour des municipales, le 2 juin.
ND remporterait 33,5 % des votes, devant le parti gouvernemental Syriza qui réunirait 25 % des suffrages, selon des sondages sortie des urnes. Le parti socialiste du Kinal arrive en troisième position, à 7,7 %, devant les communistes du KKE à 5,5 %.
Le parti néonazi d’Aube Dorée n’obtiendrait que 4,5 % des suffrages, en baisse de près de 5 points par rapport aux élections de 2014, tandis qu’un nouveau parti nationaliste, la Solution grecque, progresse à ses dépens, en engrangeant 3,50 % des suffrages.