Un gardien de la paix, signalé disparu le 25 mai, a mis fin à ses jours avec son arme de service en Seine-et-Marne. Son corps a été retrouvé le lendemain. Selon le syndicat Alternative Police, il s’agit de la 31e mort dans les rangs de la police nationale depuis début 2019, portant les statistiques à un policier tous les cinq jours.
Un policier s’est donné la mort avec son arme de service, samedi 25 mai, près de Chessy, en Seine-et-Marne, rapporte Le Figaro, en citant une source policière. Il s’agit d’un gardien de la paix affecté au commissariat du 7e arrondissement de Paris. Des policiers ont retrouvé son corps sans vie près du commissariat de Chessy le 26 mai.
Baptiste A., âgé de 31 ans, père de deux enfants, était opérateur radio. Sa femme a annoncé la disparition de son mari, disparu samedi 25 mai, alors qu’il était parti récupérer son arme de service bien qu’il fût en repos ce jour-là.Selon le syndicat Alternative Police, ce nouveau drame est la 31e mort dans les rangs de la police nationale depuis début 2019, portant les statistiques à un policier tous les cinq jours.
Dans un communiqué (https://www.alternativepn.fr/un-31eme-suicide-dans-la-police), le syndicat appelle le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, «à mettre en œuvre une véritable réforme institutionnelle afin de traiter les causes liées aux conditions de travail et non les conséquences». Les dizaines de propositions formulées à l’occasion du colloque national sur les morts volontaires en milieu professionnel qui a eu lieu à la Bourse du travail à Paris, le 22 mai, seront transmises lundi 27 mai au ministre et à son secrétaire d’État Laurent Nunez.
D’après un bilan du ministère de l’Intérieur, 35 policiers et 33 gendarmes ont mis fin à leurs vies en 2018.