Émissaire de l’ONU : « Il y a une complaisance quasi-criminelle à l’égard de la Libye »

Alors que le maréchal libyen Khalifa Haftar, homme fort de l’est de la Libye, a accusé dimanche 26 mai Ghassan Salamé d’être devenu « un médiateur partial » dans le conflit libyen, le diplomate s’explique :

« Je tire la sonnette d’alarme pour dire qu’il faut mettre fin aux hostilités », explique-t-il dans un entretien accordé à France 24. « Car sinon il y a un gros risque de guerre civile généralisée et un gros risque de partition du pays. » Le 21 mai, l’émissaire de l’ONU pour la Libye avait mis en garde devant le Conseil de sécurité contre « le début d’une guerre longue et sanglante » qui « pourrait conduire à la division permanente du pays ».