Contre la peine de mort, Paris cherche comment sauver les vies des Français condamnés à mort en Irak pour appartenance à un groupe terroriste, a déclaré Jean-Yves Le Drian.
La France «multiplie les démarches» pour éviter la peine capitale à ses quatre ressortissants condamnés à mort en Irak pour appartenance au groupe djihadiste Daech*, a assuré ce mardi 28 mai sur France Inter Jean-Yves Le Drian.
Kévin Gonot, Léonard Lopez et Salim Machou, condamnés dimanche 26 mai, et Mustapha Merzoughi, condamné lundi 27 mai, ont 30 jours pour faire appel de la décision de la justice irakienne.
«Nous multiplions les démarches pour éviter la peine de mort à ces quatre Français», a déclaré le ministre des Affaires étrangères. Il a également tenu à rappeler la position de la France sur la peine prononcée: «Nous sommes tout à fait opposés à la peine de mort et nous le disons».
Dans le même temps, M.Le Drian estime que c’est à l’Irak de juger les personnes soupçonnées d’avoir rejoint les rangs djihadistes sur son territoire. «Ces terroristes-là, parce qu’il s’agit bien de terroristes, qui nous ont attaqués et qui ont été semeurs de mort en Irak, doivent être jugés là où ils ont commis leur crime. Et donc c’est à la justice irakienne de les juger», prévient le ministre.
Le Quai d’Orsay a annoncé le 27 mai que les Français condamnés bénéficiaient de la protection consulaire, donc l’ambassade de France sur place s’assure qu’ils bénéficient de l’assistance d’un avocat et peuvent exercer les recours «prévus par le droit irakien».
*Organisation terroriste interdite en Russie