Un rapport d’Amnesty international accable les autorités birmanes. L’organisation de défense des droits humains y dénonce, mercredi 29 mai, des « crimes de guerre », des « exécutions extra-judiciaires » et « tortures » dont serait coupable l’armée à l’encontre d’une faction armée rebelle de l’État d’Arakan, dans l’ouest de la Birmanie.
La région, théâtre du drame rohingya, connaît depuis plusieurs mois une recrudescence des combats entre les militaires birmans et les rebelles de l’armée d’Arakan (AA), qui lutte pour obtenir plus d’autonomie en faveur de la population arakanaise, majoritairement bouddhiste.
Amnesty a déclaré dans un rapport disposer de « nouvelles preuves » montrant que l’armée birmane est actuellement coupable de « crimes de guerre et d’autres violations des droits de l’Homme » contre l’ethnie arakanaise. L’organisation humanitaire énumère dans ce rapport des cas d' »exécutions extra-judiciaires », d' »arrestations arbitraires », de « tortures » et de « disparitions forcées ».