Le Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, a annoncé ses visites prochaines à Téhéran et à Washington.
Lors d’une conférence de presse hebdomadaire, le mardi 28 novembre, le Premier ministre irakien a fait part de ses visites imminentes à Téhéran et Washington afin de discuter des dernières changements dans la région.
Pour Adel Abdel Mahdi, le récent discours du président américain, Donald Trump, prononcé depuis le Japon, où il a adouci le ton, selon les commentateurs, sur l’Iran, visait, à calmer la situation.
S’agissant de la position iranienne, le Premier ministre irakien a qualifié de « transparente » les grandes lignes de la politique étrangère de Téhéran, réitérées par le chef de la diplomatie, Mohammad Javad Zarif, lors de sa récente visite à Bagdad.
Adel Abdel Mahdi a ajouté que Bagdad tente de réduire les tensions et de calmer la situation actuelle afin que les sanctions imposées par les États-Unis à l’Iran n’affectent pas l’Irak.
Il a souligné que l’Irak avait déjà annoncé sa position sur les sanctions américaines contre l’Iran et ces restrictions n’avaient qu’à être relevées.
Le Premier ministre irakien a averti que si cela continuait (sanctions et pressions économiques), la situation critique, qui en découlait, serait préjudiciable à tous.
Les déclarations du Premier ministre irakien interviennent après la visite du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif en Irak, où ce dernier a proposé la mise en place d’un «pacte de non-agression» entre l’Iran et ses voisins du golfe Persique, ajoutant que Téhéran désirait bâtir des relations équilibrées avec tous les États de cette région.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a assuré que son pays n’avait pas violé ses engagements pris dans le cadre de l’accord de 2015 sur son programme nucléaire contrairement aux États-Unis qui, sont en contradiction avec les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.