Intervenant durant la dixième réunion ministérielle sur l’énergie propre (CEM10) à Vancouver, des responsables du département US de l’Énergie ont affirmé que le gaz américain était un «gaz de la liberté» et que ses livraisons étaient essentielles pour faire progresser la sécurité énergétique de leurs alliés dans le monde entier.
Intervenant à Vancouver, au Canada, lors d’une réunion ministérielle sur l’énergie propre (CEM10), deux fonctionnaires du département de l’Énergie des États-Unis ont qualifié le gaz naturel liquéfié (GNL) américain de «gaz de la liberté» et de «molécules de la liberté américaine».
«Augmenter nos capacités d’exportation est primordial pour répandre notre “gaz de la liberté” à travers le monde, en donnant à nos alliés une source diversifiée et abordable d’énergie propre», a affirmé Mark Menezes, le sous-secrétaire américain à l’Énergie, cité dans un communiqué du ministère.
Il a ajouté que cette augmentation des exportations servait à promouvoir la sécurité énergétique dans le monde.
M. Menezes n’a pas oublié de mentionner que «plus d’exportations de GNL américain dans le monde signifie plus d’emplois aux États-Unis, plus de croissance économique nationale».
Un autre fonctionnaire du département de l’Énergie responsable pour l’énergie fossile, Steven Winberg, a également évoqué la nécessité d’accroître les exportations de GNL américain afin de soutenir la sécurité énergétique des alliés des États-Unis.Selon lui, la décision d’exporter davantage de «molécules de la liberté américaine» à travers le monde représente un signe positif pour les emplois dans le pays.
Depuis juillet 2018, les livraisons de GNL américain à l’Union européenne ont augmenté de 272% pour atteindre 10,4 milliards de mètres cubes. En janvier et en février 2019, l’Europe est devenue un axe majeur pour les livraisons américaines et les États-Unis sont désormais son troisième fournisseur de gaz, à hauteur de 12,6%.
Les États-Unis imposent activement leur GNL au marché européen en tant qu’alternative aux livraisons russes, plus particulièrement dans le cadre du projet Nord Stream 2.