Narendra Modi a prêté serment jeudi pour un deuxième mandat de Premier ministre à la tête de l’Inde, après son triomphe électoral qui a consolidé l’emprise des nationalistes hindous sur la démocratie la plus peuplée du globe.
« Moi, Narendra Damodardas Modi, je jure au nom de Dieu fidélité et allégeance à la Constitution de l’Inde telle qu’elle a été établie par la loi, que je maintiendrai la souveraineté et l’intégrité de l’Inde », a-t-il déclaré en hindi devant 8.000 personnes lors d’une cérémonie protocolaire au palais présidentiel à New Delhi.
Le chef de gouvernement et son Bharatiya Janata Party (BJP) ont remporté une large majorité parlementaire au terme de gigantesques élections législatives réalisées sur six semaines. Les nationalistes hindous ont réalisé le meilleur score de leur histoire et pulvérisé leur principal concurrent, l’historique parti du Congrès.
Une cinquantaine de responsables du BJP et de ses alliés prêtaient serment comme ministres et secrétaires d’État à la suite de Narendra Modi, dont la législature court jusqu’en 2024. Les autorités n’ont pas encore annoncé la répartition des portefeuilles ministériels.
Le nouveau gouvernement Modi voit l’entrée d’Amit Shah, le puissant bras droit du Premier ministre et jusqu’ici patron du BJP, chef d’orchestre de la campagne électorale victorieuse.
Les poids lourds du BJP Rajnath Singh, Nitin Gadkari, Nirmala Sitharaman figurent à nouveau parmi l’équipe ministérielle. Le ministre des Finances Arun Jaitley avait lui demandé à ne pas être reconduit dans ses fonctions pour des raisons de santé.