Réagissant au score du Rassemblement national lors des européennes Manon Monmirel, suppléante du député FI Éric Coquerel, a indigné dans un message sur Facebook. Elle a finalement présenté ses excuses. Dans son «post», elle qualifie la France de «pays de fascistes» et propose aux Français d’«aller niquer leurs mères».
Manon Monmirel, suppléante d’Éric Coquerel, député de la France Insoumise, s’est indignée des résultats des élections européennes, notamment du score du Rassemblement national. La candidate FI n’a pas mâché ses mots dans une publication sur sa page privée Facebook, qualifiant la France de «pays de fascistes».
À la @FranceInsoumise lorsque vous faites le choix de la Patrie et des Français, vous êtes bannis.Mais lorsque vous les « niquez », vous êtes confortés sans aucune sanction. Triste réalité d’une gauche anti-France qui se noie, à l’image de cette assistante de @ericcoquerel #LFI pic.twitter.com/o61FSjCJ4c
— Andréa Kotarac (@AndreaKotarac) May 29, 2019
La capture d’écran du message d’insultes aux Français, dans lequel Manon Monmirel invite d’ailleurs les Français à «niquer leurs mères», a été relayé sur les réseaux sociaux, entre autres par son ancien confrère, Andrea Kotarac, désormais membre du Rassemblement national.
Jean Messiha, membre du bureau national du RN, a accompagné la même capture d’écran d’une demande de réaction de la part d’Éric Coquerel, estimant que la France insoumise contribuait à la propagation de la haine nationale:
#LFI en voie de Nick Conradisation : une candidate appelle “la France et les Français à aller niquer leurs mères”
Soumis à l’indigénisme, aux racisés genrés intersectionnels et autres islamogauchistes, les Insoumis versent dans la haine antinationale.
Une réaction @ericcoquerel ? pic.twitter.com/UvBRMNPmUw— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) May 29, 2019
Par la suite, Manon Monmirel a publié un message d’excuses et d’explications, insistant sur le fait que son «post» n’était resté en ligne que deux minutes, qu’il s’agissait d’«une énorme erreur» et qu’elle l’avait publié sous le coup de l’émotion et de la colère. Expliquant qu’elle n’était pas satisfaite du résultat des élections, Manon Monmirel a tenu à souligner qu’elle considérait le RN de parti «fasciste» et que sa publication était tombée «dans les mains de la fachosphère».