Ariane Chemin, une journaliste française du Monde, qui a pour la première fois raconté l’histoire d’un scandale de corruption et couvert l’incident impliquant l’ancien conseiller en sécurité du président français Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, en juillet 2018, a été interrogée par les services de renseignements français.
Le journaliste a également souligné le scandale de la corruption dans l’administration Macron. Rappel, le chef de l’administration présidentielle, Alexis Koller, a été accusé d’avoir abusé de l’autorité publique et de défendre ses propres intérêts tout en occupant un poste gouvernemental.
Selon elle, elle aurait été interrogée par la Direction générale de la sécurité intérieure de la France (DGSI). L’interrogatoire a duré environ 45 minutes en présence de son avocat.
«J’ai expliqué que je ne faisais que mon métier de journaliste», a-t-elle déclaré, ajoutant: «On m’a posé de nombreuses questions sur la manière dont j’ai vérifié mes informations. C’était une tentative de déclassifier mes sources. »
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La journaliste a ajouté que selon la loi française, elle avait parfaitement le droit de dissimuler des informations sur les sources.
Selon une copie de la décision de la police reçue par le Washington Post, Arian Shemen est accusé de «commettre ou de tenter de commettre un crime». Le décret précise également qu’une journaliste peut être condamnée à une peine de prison si elle est condamnée conformément à la loi française sur l’état d’urgence, adoptée en avril 2016.
Dans le matériel de la publication « Le Monde », dont l’auteur est le rédacteur en chef Luc Bronner, il est écrit: « Nous protégerons notre journaliste et nos informations ».
Selon un responsable français qui a commenté l’incident sous couvert d’anonymat, l’appel à un interrogatoire était « le fonctionnement normal de la justice ».
« Les autorités françaises respectent bien entendu la liberté de la presse », a ajouté ce responsable dans un entretien au Washington Post.
Rappelons qu’en juillet dernier, un ancien employé de l’Élysée, lors de la manifestation du 1er mai sur la place Contescarp, dans le centre de Paris, avait d’abord brutalement poussé la jeune fille, puis l’avait frappé à plusieurs reprises, puis s’était retiré précipitamment.
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