Les autorités britanniques ont soumis Julian Assange à la torture psychologique

Les autorités britanniques ont soumis Julian Assange à la torture psychologique, a expliqué à The Times Nils Melzer, rapporteur spécial de l’Onu sur la torture.

Un expert des Nations unies a accusé le Royaume-Uni d’avoir soumis Julian Assange à la torture psychologique, alors que ce dernier est trop malade pour comparaître par vidéoconférence, comme prévu, devant le tribunal de Westminster, a annoncé The Times.

«Chez Assange on observe tous les symptômes d’une longue souffrance provoquée par la torture psychologique, y compris un stress, une anxiété chronique et un traumatisme psychologique nettement prononcé. Les preuves exhaustives sont visibles à l’œil nu. Pendant plusieurs années Assange a été délibérément exposé à un traitement violent, inhumain et humiliant dont l’effet accumulé pourrait être comparé à la torture psychologique», a déclaré le rapporteur spécial de l’Onu sur la torture Nils Melzer, cité par The Times.

L’expert a fait cette déclaration après avoir rendu visite au fondateur de WikiLeaks en prison.

Il avait été annoncé précédemment que Julian Assange avait été transféré à l’hôpital pénitentiaire de la prison de Belmarsh à cause de son état de santé.

Le fondateur de WikiLeaks, 47 ans à ce jour, a été arrêté le 11 avril à l’ambassade d’Équateur à Londres où il s’était réfugié durant sept ans à la suite d’une demande d’extradition des États-Unis.Il a été condamné au début du mois de mai à près d’un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu’il s’était réfugié à l’ambassade d’Équateur en 2012. Si Julian Assange est reconnu coupable, il risque aux États-Unis une peine cumulée de 175 ans de prison.