L’US Navy aurait mis en place une procédure pour signaler les observations d’ovnis présumés. Selon Luis Elizondo, ex-responsable du programme du Pentagone pour l’identification des menaces aérospatiales avancées (AATIP), la plupart de ces rapports ont une explication rationnelle, mais il y aurait aussi des cas inexpliqués, annonce LiveScience.
L’ancien chef du programme secret du Pentagone pour l’identification des menaces aérospatiales avancées (AATIP), Luis Elizondo, a déclaré, dans une interview à LiveScience, que la plupart des rapports sur les ovnis étudiés par ce département depuis 2007 pouvaient être expliqués, mais qu’il y avait des données que les spécialistes militaires n’arrivaient pas à comprendre.
Selon M.Elizondo, il s’agit notamment des rapports sur des objets qui se seraient déplacés à Mach 5, soit cinq fois plus rapidement que la vitesse du son, et auraient modifié leur trajectoire sans ralentir. L’ancien responsable du Pentagone a noté que de telles manœuvres généreraient des forces de 400 à 500 g, alors que les avions modernes ne pouvaient résister qu’aux accélérations d’environ 16 à 18 g et qu’un humain pouvait «supporter environ les forces de 9 g pendant très peu de temps avant de perdre connaissance», indique le journal.Ces objets «n’ont pas de moteurs ni d’ailes et ils peuvent défier la gravitation terrestre», a affirmé M.Elizondo cité par le média.
L’ancien responsable du Pentagone a toutefois reconnu que, malgré le grand nombre de rapports qui avaient l’air plausible, il ne considérait pas ces objets comme extraterrestres puisque son département n’avait pas trouvé assez de preuves pour suggérer qu’ils provenaient d’autres planètes.
Il est même allé jusqu’à supposer que de tels engins révolutionnaires auraient pu être conçus par un pays étranger. Mais cette hypothèse n’aurait pas été prise au sérieux par le Pentagone ce qui, selon M.Elizondo, a en partie influé sur sa décision de quitter le département en 2017.Le Pentagone a lancé le programme AATIP en 2007, d’après LiveScience. M.Elizondo a pour la première fois parlé de l’existence de celui-ci au New York Times après avoir quitté le quartier général de la Défense en 2017. En 2019, le Pentagone aurait mis en place une procédure pour signaler les observations faites par des pilotes ou des membres du personnel affecté aux radars d’objets se déplaçant d’une manière inhabituelle.