Les activistes ont qualifié l’intervention des militaires soudanais, lundi 3 juin, de tentative de dispersion des manifestations devant le ministère de la Défense, à Khartoum.
« Une tentative du Conseil militaire de disperser le sit-in par la force est en cours », a déclaré l’Association des professionnels soudanais (APS), acteur majeur de la contestation, dans un communiqué.
Le Comité central des médecins soudanais, proche du mouvement de contestation, a fait état de deux morts et plusieurs blessés.
L’APS a condamné un « massacre sanglant » appelant les Soudanais à « la désobéissance civile totale pour renverser le Conseil militaire perfide et meurtrier ». Elle a également appelé les « révolutionnaires » à se rendre dans les rues pour poursuivre leurs marches de protestation.