Le royaume de Bahreïn autorise la récupération de pétrole et de gaz aux sociétés à capitaux étrangers sur son territoire, rapporte l’agence de presse officielle du pays BNA. Selon le nouveau décret, des entreprises sont autorisées à posséder 100% de l’activité.
Le 2 juin, le Premier ministre de Bahreïn et oncle du roi, le prince Khalifa ben Salmane Al Khalifa, a édicté un décret selon lequel les entreprises à capitaux étrangers peuvent extraire du pétrole et du gaz naturel sur le territoire du royaume, rapporte l’agence de presse officielle du pays insulaire BNA.
«Des entreprises à capitaux étrangers sont autorisées à posséder 100% de l’activité sur l’extraction du pétrole et du gaz au royaume de Bahreïn», indique le document cité par l’agence.
Selon la déclaration, une société mère étrangère doit avoir un contrat déjà signé ou en cours de signature avec le gouvernement de Bahreïn pour l’exploitation et la production de pétrole et de gaz naturel dans le pays.
Le décret entre en vigueur au lendemain de sa publication à l’édition officielle.
En avril dernier, le plus grand champ pétrolier, contenant quelque 80 milliards de barils de pétrole de schiste, a été découvert à Bahreïn, ce qui pourrait faire de ce petit pays du Golfe un important producteur pétrolier, a annoncé mercredi le ministre du Pétrole.Situé dans des eaux de faible profondeur au large des côtes ouest de Bahreïn, ce champ s’étend sur une surface de 2.000 kilomètres carrés, face au littoral de l’Arabie saoudite, indique l’AFP.
Le nouveau gisement dépasse en réserves l’autre champ pétrolier actuellement exploité à Bahreïn. Baptisé Bahrain Field, ce dernier avait été découvert en 1932 mais ne renferme que l’équivalent de quelques centaines de millions de barils. Bahreïn extrait actuellement quelque 50.000 barils d’or noir par jour de son champ Bahrain Field.