L’exécutif européen est prêt à modifier son analyse de la dette italienne s’il reçoit de nouveaux engagements de Rome, a déclaré mercredi Pierre Moscovici, le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, après l’annonce de la possible ouverture d’une procédure disciplinaire contre Rome.
«Comme toujours avec les Etats membres, nous sommes prêts à examiner de nouvelles données qui pourraient changer cette analyse», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
«Ma porte est ouverte», a-t-il ajouté, en soulignant que c’était à l’Italie de montrer les moyens d’échapper à la procédure. La Commission européenne a conclu mercredi que l’Italie ne respectait pas les règles budgétaires de l’Union en raison de l’augmentation de sa dette, une situation qui justifie selon elle l’ouverture d’une procédure disciplinaire.