Selon une source citée par le site Ennahar Online, les centres de visas pour la France et le Royaume-Uni s’apprêtent à lancer une mesure permettant le remboursement des frais d’étude de dossier de demande de visa Schengen aux Algériens déboutés. Cependant, les personnes concernées sont tenues d’avoir une assurance voyage de la CNEP-Banque.
Prochainement, les Algériens n’ayant pas eu de réponse positive à leur demande de visa Schengen par la France ou de visa pour le Royaume-Uni seront remboursés des frais d’étude de dossier, selon une source citée par le site d’information Ennahar Online.
Le média indique qu’une nouvelle mesure sera mise en œuvre prochainement au niveau des services de dépôt des visas: VFS Global Algérie (Centre de visas pour la France) et TLS Algérie (Centre de visas pour le Royaume-Uni), permettant aux postulants de se faire rembourser si leur demande venait à être rejetée.Le remboursement sera intégral, selon la même source, à la seule condition que le demandeur ait souscrit à une assurance voyage à la CNEP-Banque, qui s’apprête à lancer un nouveau produit d’assurance dénommé Rihlati (Mon voyage).
Ennahar Online précise que les frais d’étude des dossiers de visa atteignent parfois les 10.000 dinars (75 euros), sans que le demandeur ne soit remboursé en cas de refus.
Évoquant les rumeurs sur la suspension de la délivrance des visas pour les Algériens, l’ambassade de France à Alger a dénoncé une «information mensongère» et a précisé que les consulats à Alger, Oran et Annaba n’avaient point suspendu la délivrance de ce document.Selon les chiffres avancés par le ministère français de l’Intérieur, le nombre de visas octroyés aux ressortissants algériens est passé de 413.976 en 2017 à 297.104 en 2018, soit une baisse de 28,23%.
En 2017, en termes de nombre de visas accordés par la France, l’Algérie occupait la deuxième place derrière la Chine. En 2018, elle était quatrième derrière la Chine, la Russie et le Maroc. Ces trois pays ont vu le nombre de visas délivrés par les autorités consulaires françaises à leurs citoyens augmenter par rapport à 2017.