Les informations diffusées sur les réseaux sociaux faisant état de combats armés entre les services de sécurité tunisiens et libyens, à la frontière entre les deux pays, sont sans fondement, a affirmé une source à la radio Mosaïque Fm.
Dans une déclaration à la radio Mosaïque Fm, une source sécuritaire de la région de Ben Guerdane, dans l’est de la Tunisie, a démenti les informations relayées sur les réseaux sociaux faisant état d’affrontements entre les forces tunisiennes et des éléments libyens armés dans cette région frontalière.
Tunisie: Accrochage armé avec des éléments libyens, précisions d'une source sécuritaire https://t.co/ST792RPxOz
— Tunisie Numérique (@TUNumerique) June 10, 2019
Selon elle, aucun élément libyen armé n’a tenté de traverser le mur de sable à la frontière entre les deux pays pour s’introduire sur le sol tunisien. Dans le même sens, la même source a affirmé que les unités de l’armée et les services de sécurité tunisiens surveillant les frontières et les terminaux frontaliers, sont prêts à repousser n’importe quelle agression.Selon une source du renseignement citée dans un rapport publié par Jeune Afrique, la Tunisie avait reçu des informations de la coalition internationale qui combat Daech* en Syrie et en Irak, faisant état de la présence d’Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de cette organisation terroriste, en Libye.
À cet effet, les autorités tunisiennes avaient mis en état d’alerte les forces armées stationnées à la frontière sud-est du pays avec la Libye, selon la même source.Auparavant, le site d’information Tunisie Numérique avait annoncé que ce sont les forces spéciales britanniques, au cours d’une opération d’évacuation de quelques-uns de leurs éléments basés en Libye, lors de la grande offensive de Haftar sur Tripoli, qui avaient reçu des informations sur la probable présence du chef terroriste en Libye, protégé par les membres de son organisation auxquels il avait, auparavant, donné l’ordre de se replier dans ce pays.
*Organisation terroriste interdite en Russie