Depuis la dispersion sanglante, le 3 juin, du sit-in installé par les manifestants soudanais devant le QG de l’armée à Khartoum, la répression a fait 118 morts et plus de 500 blessés, selon l’opposition. Mais les contestataires entendent maintenir la pression sur les généraux au pouvoir.
Le Conseil militaire de transition est au pouvoir depuis la destitution le 11 avril du président Omar el-Béchir par l’armée, sous la pression du mouvement de contestation lancé le 19 décembre dans un climat de crise économique aigüe.
La contestation réclame un transfert du pouvoir à un gouvernement civil. Les négociations sont suspendues depuis le 20 mai en raison de divergences sur la composition d’une nouvelle instance qui serait chargée de mener la transition pendant trois ans.