Dix-sept constructeurs automobiles demandent à Trump des voitures plus propres

Le nouveau monde et l’ancien monde pour le même prix, voilà ce que laisse s’installer l’administration Trump en refusant d’appliquer chez elle les normes de dépollution internationales aux véhicules, notamment aux 4×4 et aux pick-up. En d’autres termes, à l’électorat Trump.

Dix-sept constructeurs automobiles – dont Ford, General Motors, Toyota, Honda et Volkswagen – demandent officiellement au Président des États-Unis de ne pas alléger les normes d’émissions comme il prévoit de le faire et de trouver un compromis avec la Californie, selon le New York Times.

Face d’un côté à une administration Trump qui veut adoucir les normes d’émissions pour, croit-elle, aider l’industrie automobile, et de l’autre une Californie qui veut garder ses normes plus sévères, les constructeurs – à l’exception notable de Fiat Chrysler – se préparent au grand écart. Ils demandent « un compromis de bon sens », selon une lettre envoyée à la Maison-Blanche et révélée par le New York Times.

Même si les constructeurs ont encouragé M. Trump à ses débuts à rendre les normes mises en place par l’administration Obama moins sévères, ils s’inquiètent désormais du zèle montré par l’administration pour les démanteler.