Israël a conclu un grand exercice militaire simulant des conflits éventuels

Israël a conclu un grand exercice militaire simulant des conflits éventuels, tandis que les tensions entre les États-Unis et l’Iran continuent à s’aggraver.

L’armée israélienne a mené, du 16 au 19 juin, des manœuvres militaires d’envergure imitant un conflit éventuel contre le Hezbollah, la bande de Gaza ou la Syrie, rapporte RT France.

Des milliers de soldats de l’Armée de terre, de la Marine et de l’Armée de l’air, accompagnés de drones, d’hélicoptères, d’avions cargo et de systèmes de défense antimissiles y ont pris part. De plus, un chasseur F-35 a participé pour la première fois à l’exercice. Un responsable de l’Armée de l’air, repris par le Times of Israël, a indiqué que ces nouveaux appareils étaient jugés comme plus efficaces en termes de «mortalité et de capacités multiples».

«Nous nous entraînons très intensivement face à un ennemi réfléchi et considérable, doté de technologies plus développées que celles existantes aujourd’hui», a ajouté le responsable.

Ces manœuvres ont eu lieu malgré les tensions augmentant dans le Golfe depuis les attaques du 13 juin contre deux pétroliers en mer d’Oman, à proximité du détroit d’Ormuz, que Washington a imputées à l’Iran mais que Téhéran a nié.

L’armée israélienne a souligné que cet exercice n’était pas lié aux tensions actuelles, précisant qu’il avait été prévu de longue date. La radio publique israélienne a annoncé que Benyamin Netanyahou, chef du gouvernement israélien, avait convoqué, le 19 juin, son cabinet de sécurité pour une réunion sur «les tensions dans le golfe Persique».

«J’entends nos voisins dans le nord, le sud et l’est, nous menacer de destruction […] Je dis à nos ennemis : l’armée israélienne a une très grande puissance destructrice. Ne nous testez pas», a-t-il prévenu dans un communiqué de presse après avoir assisté à ces démonstrations.

À son tour, l’Inde a lancé une opération de sécurité maritime en mer d’Oman et dans le golfe Persique à la suite de la montée des tensions entre Téhéran et Washington.