Le ministère russe des Affaires étrangères considère que, dans leur approche, les États-Unis retournent 60 ans en arrière et que l’absence d’accord pour faire une déclaration conjointe portant sur l’inadmissibilité d’une guerre nucléaire en dit long sur leurs intentions.
L’absence d’accord américain au sujet d’une déclaration conjointe portant sur l’inadmissibilité d’une guerre nucléaire en dit long sur les intentions de Washington, a déclaré le directeur adjoint du département de l’information et de la presse du ministère russe des Affaires étrangères, Artiom Kojine.
«En octobre dernier, la Russie a transmis aux États-Unis un projet de déclaration conjointe sur l’inadmissibilité d’une guerre nucléaire et sur le renforcement de la stabilité stratégique. L’absence d’accord sur son adoption en dit long sur les intentions américaines», indique un commentaire publié sur le site Web de la diplomatie russe.
Et d’ajouter que, dans leur approche, les États-Unis revenaient 10 ans en arrière lorsqu’une «guerre nucléaire limitée» leur paraissait acceptable.
«Nous sommes obligés de constater à nouveau, et ce avec une grande préoccupation, que dans leur approche les États-Unis reviennent 60 ans en arrière, lorsque la « guerre nucléaire limitée » leur paraissait admissible et capable de laisser des chances de victoire», a ajouté Kojine.
Ce dernier considère que c’est à cela que peuvent être associés les signes croissants du désir de Washington de renoncer à ses obligations prises dans le cadre du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.