Droite et extrême droite vent debout contre le burkini

«Si on acceptait le burkini, d’ici quelques années, toutes les jeunes filles des quartiers populaires se baigneraient couvertes, pour des raisons d’ordre moral et pour préserver leur réputation», a déclaré Valérie Pécresse.

Des représentants de la droite et de l’extrême droite ont exprimé lundi leur opposition au port du burkini, au lendemain d’une opération coup de poing de femmes à Grenoble en faveur de ce maillot de bain couvrant interdit.

Le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a estimé sur Twitter que le burkini n’avait «pas sa place en France où la femme est l’égale de l’homme». «Laisser faire ces activistes islamistes à Grenoble comme partout en France c’est renoncer à la République. Je ne l’accepterai jamais», a ajouté le président de la commission d’investiture de LR. «Il ne faut aucun accommodement avec le burkini», a estimé pour sa part sur Radio Classique Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, qui a récemment démissionné de LR, dénonçant «la provocation» des femmes qui ont fait irruption dans une piscine de Grenoble dimanche avec cette tenue.