Plusieurs sites iraniens ont été ciblés par des cyberattaques de l’armée américaine sans que celles-ci n’aient réussi à leur porter atteinte, a indiqué sur Twitter le ministre iranien des Communications et des technologies de l’information. Il a souligné que l’année dernière son pays avait neutralisé 33 millions d’attaques de ce genre.
Plusieurs sites iraniens ont été ciblés par des cyberattaques de l’armée américaine sans que celles-ci n’aient réussi à leur porter atteinte, a indiqué sur Twitter le ministre iranien des Communications et des technologies de l’information. Il a souligné que l’année dernière son pays avait neutralisé 33 millions d’attaques de ce genre.
Dans un message publié le lundi 24 juin sur son compte Twitter, Mohammad-Javad Azari Jahromi, le ministre iranien des Communications et des technologies de l’information, a affirmé que l’armée américaine avait mené des attaques informatiques sur plusieurs cibles iraniennes «sans aucun succès palpable».
«Ils font de leur mieux, mais ils n’ont mené aucune attaque avec succès», a-t-il ajouté.
رسانهها از صحت حمله سایبری ادعایی به ایران پرسیدند. باید بگویم که مدتهاست ما با تروریسم سایبری -مثل استاکسنت- و یکجانبهگرایی-مثل تحریمها- مواجهیم. نه یک حمله، بلکه در سال گذشته ۳۳میلیون حمله را با سپر دژفا خنثی کردیم. حمله موفقی از آنها صورت نگرفته، هرچند تلاشهای زیادی میکنند
— MJ Azari Jahromi (@azarijahromi) June 24, 2019
S’exprimant sur les réserves de la presse quant à la véracité de ces attaques, le responsable a souligné que «nous faisons face au terrorisme électronique depuis longtemps», précisant que «l’année dernière, nous avons neutralisé 33 millions de cyberattaques».Auparavant, le ministre avait souligné au micro de Sputnik que les rumeurs selon lesquelles le secteur des télécommunications pourrait souffrir des nouvelles sanctions imposées par les États-Unis ne correspondaient pas à la réalité.
En mai 2018, Donald Trump a annoncé le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord sur le programme nucléaire iranien, rétablissant les sanctions américaines contre la République islamique. Il s’agit entre autres d’un embargo sur les produits pétroliers, les secteurs aéronautique et minier ainsi que l’interdiction d’utiliser le dollar américain dans les transactions commerciales avec l’Iran.