Depuis 1999, les Serbes du Kosovo n’ont pas eu la chance de vivre comme tout le monde normal. De nombreux participants aux missions internationales dans cette région ont probablement honte de leur travail », a déclaré lors d’un entretien avec le journal de Belgrade «Nouvelle de soir », le juge suédois Christer Kamphamer*, qui avait travaillé sur ce territoire controversé en 1999.
Comme M. Kamphamer avait écrit dans son livre « Le juge au pays de l’anarchie », tout son service se composait des « catastrophes plus grandes et moins importantes ». Dans le même temps, a-t-il déclaré, tout en essayant de traduire les Albanais en justice, « les principaux acteurs du Kosovo sont apparus – les Américains, qui ont tout fait pour dissimuler les crimes ».
Le juge mentionne notamment l’attaque des Albanais contre le bus serbe, principalement avec des femmes et des enfants, en l’an 2000. Deux personnes sont mortes alors, les 47 autres étant blessées à vie. La mission de l’OTAN au Kosovo a arrêté deux suspects et, lors des manifestations albanaises, 45 autres personnes. Cependant, tous doivent bientôt être relâchés sur ordre d’un général français, qui avait reçu des menaces.
L’expert scandinave a également mentionné d’autres incidents impliquant des attaques armées contre des Serbes, alors que les forces de l’OTAN ne savaient pas comment réagir. Le thème du commerce noir d’organes humains, a-t-il dit, n’a pas intéressé le Tribunal international de La Haye.
« Dix ans se sont écoulés depuis le rapport de Dick Marty (sur le commerce d’organes au Kosovo, – réd) et vingt ans depuis cet événement. Je doute que les Albanais soient jamais condamnés. »
« Je sais par de hauts officiers américains que les services spéciaux ont décidé de bombarder la Yougoslavie pour séparer le Kosovo de la Serbie et y établir leur base militaire. La maintenance des bases en Europe occidentale est devenue coûteuse », a déclaré Kamphamer.
* Kristen Kamphamer a travaillé au Kosovo-Metohija de 1999 à 2011 en tant que juge internationale, le premier à ce poste après la résolution 1244 des Nations Unies (sur l’ordre dans l’après-guerre dans la province).