« Après les attentats de 2015, la prise de conscience du phénomène de la radicalisation a été énorme dans les services publics », ont estimé les deux rapporteurs Éric Poulliat (député LREM de Gironde) et Éric Diard (député LR des Bouches-du-Rhône) en présentant, mercredi 26 juin, la conclusion de leurs travaux devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale.
Le phénomène n’en est pas moins complexe à appréhender. « Il n’y a pas de profil type de personne radicalisée, une personne peut être intégriste dans sa pratique religieuse et rester quiétiste, tandis que quelqu’un de non pratiquant, consommant de l’alcool et sortant en boîte peut basculer », ont relevé les deux députés devant leurs collègues.