Les représentants de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan ont eu vifs échanges lors des événements organisés en marge de la session estivale de l’APCE, informe Tatevik Hayrapetian, députée du Parti Mon pas.
L’un des événements a été consacré aux réfugiés et « déportés internes » en Azerbaïdjan et le deuxième à deux azéris condamnés en Artsakh.
La députée affirme que le but de ces événements n’était pas la présentation de la politique menée par l’Azerbaïdjan mais de faire une campagne de propagande contre l’Arménie par le biais des désinformations sur les violences contre les prisonniers azéris qui se trouvaient en Artsakh.
Mme Hayrapetian et Mme Zohrabian, députée du Parti Arménie prospère, ont souligné que parler de tels événements de manière fausse en l’absence de l’Artsakh et de l’Arménie était inadmissible et dénaturait l’essence du conflit.
Mme Hayrapetian a insistait sur le fait qu’il s’agissait d’une affaire pénale : homicide de deux personnes (l’un âgé de 17 ans) et tentative de meurtre d’une femme.
« Il est inadmissible de présenter les criminels dans un contexte humanitaire », a-t-elle déclaré en ajoutant que l’Arménie ne permettrait pas la glorification de nouveaux « Safarov ».