Il n’aura pas fallu plus de deux jours pour que les imposants cars de touristes refassent leur apparition sur l’avenue Bourguiba.
Hormis l’enfilade de barrières rouges et de policiers en civil dont le bip-bip régulier des talkie-walkies trahit la présence renforcée, rien ne laisse penser, en ce samedi 29 juin, que le cœur de Tunis a été frappé, deux jours plus tôt, par un attentat suicide.
En ce premier week-end de la saison estivale, la ville vaque à ses occupations, comme les touristes qui, avant de s’engouffrer dans le souk de la médina, prennent la pose devant la fontaine de Bab El Bahr, l’une des 11 portes qui entourent la vieille ville.