«C’est un grand jour pour le monde» a déclaré Trump à la frontière intercoréenne qu’il a franchi en faisant quelques pas historiques en Corée du Nord. Kim Jong-un a dit espérer «surmonter les barrières» par ses liens avec le chef de l’État américain.
Kim Jong-un est arrivé à la frontière intercoréenne pour sa rencontre avec Trump qui est entré à pied en Corée du Nord. Les deux leaders se sont serrés la main.
Le chef de la Maison-Blanche a franchi la limite qui marque la séparation entre les deux Corées dans le village de Panmunjom, où a été signé l’armistice de 1953. Jamais aucun Président américain avant lui n’avait foulé le sol de la Corée du Nord.
Trump: "I would invite [Kim] right now to the White House, absolutely" pic.twitter.com/4McMb9y6HF
— Bloomberg Originals (@bbgoriginals) June 30, 2019
🇰🇵 CORÉE DU NORD : Poignée de main historique entre Donald Trump et Kim Jong-un dans la zone démilitarisée entre les deux Corées. Pour la première fois un président américain est sur le sol nord-coréen. (Fox News)pic.twitter.com/VGhnzTrpXR
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) June 30, 2019
Accompagné de l’homme fort de Pyongyang, vêtu d’un costume Mao anthracite, le milliardaire américain a fait quelques pas en territoire nord-corén, avant de poser à ses côtés pour les journalistes sur la ligne de démarcation.
«C’est un grand jour pour le monde», s’est-il félicité. «Cela signifie que nous voulons mettre un terme à un passé fâcheux et essayer de créer un avenir nouveau».
Kim Jong-un a espéré, pour sa part, «surmonter les barrières» par ses liens avec Trump.
La rencontre ne suffira probablement pas à régler le délicat dossier nucléaire nord-coréen, indique l’AFP.
Avant d’arriver samedi en Corée du Sud, Trump avait adressé via Twitter une invitation surprise à Kim Jong-un à venir lui dire «bonjour».
Mais quelques heures à peine avant la visite de M. Trump à la DMZ, on ignorait encore si M. Kim se rendrait ou non au rendez-vous.
Il s’agit de la troisième entrevue entre les deux hommes depuis leur sommet historique de Singapour en juin 2018 et la rencontre ratée de Hanoï en février dernier.
Kim Jong-un lui-même avait traversé la frontière l’an dernier lors de son premier sommet sur la DMZ avec son homologue sud-coréen. «Je serais très à l’aise pour le faire, cela ne me poserait aucun problème», avait affirmé Donald Trump.