La secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes a plaidé pour que les Bleues voient leurs rémunérations augmenter

La secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes a plaidé pour que les Bleues voient leurs rémunérations augmenter, alors qu’elles sont nettement inférieures à celles versées à leurs homologues masculins.

Les rémunérations des joueuses de l’équipe de France doivent être immédiatement augmentées après leur parcours en Coupe du monde 2019, a estimé la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.

Aujourd’hui, les rémunérations des Bleues sont nettement inférieures à celles versées à leurs homologues masculins.

«Il serait naturel et normal d’augmenter maintenant les rémunérations des joueuses», a déclaré Mme Schiappa à l’antenne de France Info.

Tout en reconnaissant un «équilibre économique différent» entre le football féminin et masculin, la responsable a souligné que le gouvernement s’était mobilisé depuis quelques années pour créer un «cercle vertueux». Ainsi, à la Coupe du monde 2019, la dotation globale sera de 30 millions de dollars (26,4 millions d’euros), ce qui est deux fois plus qu’en 2015 lors du dernier Mondial féminin.Comme en témoigne une enquête réalisée début février par L’Équipe, en France, le salaire moyen en D1 féminine s’élève à près de 3.500 euros par mois, contre 100.000 euros en Ligue 1.

Dans un récent entretien au Parisien, le président de la Fédération française de football (FFF) Noël Le Graët avait espéré que l’engouement populaire autour du Mondial permettrait de «trouver des revenus supplémentaires pour permettre aux filles de bénéficier de meilleures conditions d’entraînement».

«Il faut qu’elles puissent se consacrer à 100% au football et en vivre dignement», a souligné M.Le Graët.