Mobilisation générale pour contrer les menaces turques annoncées par le parlement libyen dimanche 30 juillet. Il est rapporté par la chaîne de télévision Al-Arabiya, faisant référence à la déclaration du président de la communauté internationale à la Chambre des représentants Akila Saleh Isa.
Le 28 juin, l’armée nationale libyenne (LNA), le maréchal Khalifa Haftar, a accusé la Turquie d’une intervention directe en faveur des milices à Tripoli.
Plus tôt, le 30 juin, des citoyens turcs ont été arrêtés, rapporte la BBC.
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Le même jour, un drone turc a été détruit à l’aéroport de Tripoli.
Après le renversement et l’assassinat du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en 2011, les conflits armés entre diverses factions ne s’arrêtent pas en Libye. Un double pouvoir a été établi dans le pays: un parlement élu par le peuple siège à Tobrouk, dans l’est du pays, et le gouvernement de l’Accord libyen (PNS), dirigé par Fayez Sarraj, se trouve dans la capitale, Tripoli. Il a été créé avec le soutien de l’ONU.
Le 4 avril, le maréchal Haftar a annoncé le lancement d’une offensive à Tripoli pour renverser le PNS, qu’il considère comme un terroriste.
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