La crise qui secoue Hong Kong depuis trois semaines a franchi un nouveau palier avec ces événements survenus lundi, jour anniversaire de la rétrocession de l’île à la Chine en 1997.
Dans la nuit de lundi à mardi, la police antiémeute a finalement repris le contrôle du parlement local. Les contestataires avaient pris la fuite quand, juste après minuit, les policiers – équipés de casques, matraques et boucliers – ont chargé et tiré des gaz lacrymogènes aux abords du bâtiment, après avoir lancé des avertissements à la foule.
#HongKong La police anti-émeute vide le Conseil législatif de ses occupants.
L'usage de gaz lacrymogène est signalé à proximité du #LegCo#antiELAB #july1march #HongKongProtests #China #ExtraditionBill #Chine #ExtraditionLaw pic.twitter.com/Bsvus9zNyJ— Rebecca Rambar (@RebeccaRambar) 1 июля 2019 г.
Lors d’une conférence de presse avant l’aube de mardi, Carrie Lam, qui dirige l’exécutif de Hong Kong et bat des records d’impopularité, a condamné l’invasion « extrêmement violente » du parlement. Évoquant des événements « bouleversants et choquants », elle a dit espérer que la société « revienne à la normale aussi vite que possible ». Pour le chef de la police Stephen Lo, qui se tenait près de Carrie Lam lors de la conférence de presse, « les actes violents des manifestants ont dépassé de loin la limite de l’expression pacifique de revendications ».
Le gouvernement central chinois a fermement condamné mardi le saccage la veille du parlement de Hong Kong et dit soutenir l’enquête des autorités locales visant à établir les responsabilités des « auteurs de violences ». « Ces actes graves et illégaux piétinent l’État de droit à Hong Kong, compromettent l’ordre social à Hong Kong et portent atteinte aux intérêts fondamentaux de Hong Kong », a indiqué un porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao. « Nous exprimons notre plus énergique condamnation », a-t-il souligné dans un communiqué publié sur son site internet.