À Béziers, dans l’Hérault, le cadavre d’un jeune porté disparu depuis 2016 a été mis au jour au sortir d’un puits. Deux suspects des hommes d’une trentaine d’années et qui seraient des proches de la victime ont été interpellés.
Deux hommes ont été mis en examen et écroués jeudi à Béziers (Hérault) après la découverte au fond d’un puits du cadavre d’un jeune homme porté disparu depuis début 2016, écrit l’AFP, se référant au procureur de Béziers Yvon Calvet.
«Un homme a été mis en examen du chef d’assassinat et de destruction par moyen dangereux du bien d’autrui», a précisé M. Calvet. Le second est mis en examen du chef de «destruction par moyen dangereux du bien d’autrui et modification de scène de crime». Tous les deux ont été placés en détention provisoire.
À la fin du mois de janvier 2016, la famille de Husnedine El Bourimi, 25 ans, avait signalé une disparition inquiétante.
Quelques jours plus tôt, le jeune homme avait répondu à un appel téléphonique en fin de journée et avait quitté le domicile familial de Servian. Ses proches ne l’avaient plus jamais revu.
Quelques jours plus tard, le véhicule du jeune Husnedine avait été retrouvé incendié sur un bord de route, à quelques kilomètres du domicile familial, explique l’AFP.
Les gendarmes de Servian puis ceux de la section de recherche de l’Hérault n’ont jamais interrompu l’enquête.Mardi, deux hommes âgées d’une trentaine d’années et qui seraient des proches de la victime ont été interpellés dans le secteur de Bélarga dans le cadre de cette affaire. Les gendarmes de la section de recherche de Montpellier ont procédé à ces arrestations sur deux lieux simultanément.
Sur les indications d’au moins un des interpellés, mercredi, les enquêteurs avaient effectué des fouilles sur un terrain situé à l’entrée de la commune de Bélarga, où des ossements ont été découverts, selon une source proche de l’enquête.
«Pour l’heure, le principal mis en cause ne donne pas vraiment d’explications», souligne M.Calvet. «Nous sommes sur fonds de trafic de stupéfiants», précise-t-il.
Une autopsie du cadavre, qui a séjourné dans un puits pendant plus de trois ans, va être réalisée pour connaître les causes et les circonstances exactes du décès, précise l’agence.