Ces forêts du Nord de l’Iran, dont l’histoire «remonte de 25 à 50 millions d’années», ont été classées à l’issue d’un vote du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco à Bakou, en Azerbaïdjan, indique un communiqué de l’organisation onusienne.
Les forêts hyrcaniennes, qui tirent leur nom de l’Hyrcanie, une contrée de l’ancienne Perse, «forment un massif forestier unique qui s’étend sur 850 km, le long du littoral méridional de la mer Caspienne», selon l’Unesco.
«La biodiversité floristique y est remarquable», souligne l’organisation, qui ajoute que 44% des plantes vasculaires (dotées de vaisseaux servant à la circulation de la sève, ndlr) connues en Iran se trouvent dans la région hyrcanienne qui ne couvre que 7% du pays». «A ce jour, 180 espèces d’oiseaux typiques des forêts tempérées de feuillus et 58 espèces de mammifères y ont été recensées, dont la panthère de Perse, précise le communiqué. La panthère de Perse est une «espèce emblématique »de l’Iran en danger d’extinction.
L’Iran compte 22 sites classés par l’Unesco au patrimoine culturel de l’humanité. Les forêts hyrcaniennes sont le deuxième site iranien classé sur la liste du patrimoine naturel mondial, après le désert de Lut, dans le Sud-est du pays.