La dirigeante de Hong Kong déclare la « mort » du projet de loi sur les extraditions

La cheffe du gouvernement pro-Pékin de Hong Kong Carrie Lam a déclaré mardi que le projet de loi sur les extraditions vers la Chine qui a provoqué une vague historique de contestation était «mort», se refusant toutefois à annoncer le retrait immédiat du texte comme le réclament les protestataires.

«Il y existe toujours des doutes persistants sur la sincérité du gouvernement ou des inquiétudes sur le fait que le gouvernement puisse relancer le processus devant le Conseil législatif (LegCo, Parlement local). Alors, je voudrais le répéter ici, il n’y a aucun projet en ce sens. Le projet de loi est mort», a-t-elle lancé.

Depuis des semaines, l’ancienne colonie britannique est plongée dans une crise politique profonde déclenchée par le rejet du texte, avec manifestations pacifiques monstres mais aussi affrontements violents entre policiers et une minorité plus radicale. Le gouvernement avait annoncé la suspension du projet mais cela n’a pas suffi à apaiser la colère, métamorphosée en mouvement plus vaste pour réclamer des réformes démocratiques et l’arrêt de l’érosion des libertés dans le territoire semi-autonome revenu en 1997 dans le giron de la Chine.