En Turquie, les réfugiés syriens sont de plus souvent victimes de violence. A Istanbul par exemple, samedi soir, plusieurs magasins appartenant à des Syriens ont été pris pour cible.
La police est intervenue et a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser les assaillants
De tels affrontements à grande échelle sont rares. Mais les Syriens partagent fréquemment ce type de petits incidents sur les réseaux sociaux et certaines craignent des tensions plus importantes.
Il faut savoir que la Turquie abrite plus de 3,6 millions de Syriens, la plus grande population déplacées par la guerre civile qui sévit depuis 8 ans, et la province d’Istanbul en compte plus d’un demi-million, selon le ministère turc de l’intérieur.
La région compte l’une des concentrations les plus élevées de Syriens dans la ville et les panneaux arabes sont monnaie courante sur les devantures des magasins.
Au vue de la situation, le gouverneur d’Istanbul a annoncé la semaine dernière que les magasins devaient s’assurer qu’au moins 75% de la signalisation soit en turc et non en arabe.