Francfort-sur-le-Main, Offenbach, Heilbronn, Sindelfingen sont les viles où les Allemands de souche ne constituent plus la majorité absolue. Il y en a d’autres.
Dans une large mesure, cela a affecté l’Allemagne de l’Ouest et le sud du pays, indique l’édition « Neue Zürcher Zeitung ».
L’article souligne que, dès les années quatre-vingt du siècle dernier, les Verts ont répandu le «multiculturalisme» en Allemagne et que, ces dernières décennies, la situation a atteint son apogée.
Dans les grandes villes, la majorité allemande cesse d’exister, ce qui signifie que les Allemands sans origine migrante, selon la définition de l’Office fédéral de la statistique, ne constituent plus la majorité absolue, mais seulement le groupe le plus important, aux côtés des migrants allemands et des étrangers.
Francfort-sur-le-Main, comme on dit dans la publication, est devenu le leader de cette triste statistique. Selon les données de l’année dernière, il y avait 46,9 % d’Allemands autochtones et ce chiffre ne cesse de diminuer depuis 2015, année du franchissement du seuil des 50 %.
Cependant, comme indique l’article, cette tendance ne s’observe pas qu’en Allemagne. Dans de nombreuses villes d’Europe, les migrants ont longtemps fait pression sur les populations autochtones. Parmi eux, en particulier Londres, Bruxelles et Amsterdam.