Bien que l’accord de Bruxelles permette aux représentants des autorités serbes d’entrer librement sur le territoire du Kosovo, les autorités du quasi-État ont relevé un autre tour provocateur: interdire l’entrée de la délégation dirigée par le ministre serbe de la Défense, Alexander Vulin.
Ce mercredi 10 juillet, le service de presse du département de la défense du pays des Balkans.
Selon certaines informations, la délégation devait arriver dans la ville de Kosovska Mitrovica, au nord de la région litigieuse, où prédomine la population serbe. Avec une mission humanitaire, les représentants de Belgrade ont prévu de visiter le centre clinique local, mais à la notification, Pristina a répondu qu ‘ »il n’est pas possible de répondre positivement à la demande ».
Il convient de noter que des déclarations sur l’interdiction d’entrée sur le territoire de la «république» autoproclamée adressée à des représentants des autorités serbes ont déjà été entendues à Pristina, mais que des critiques ont été reçues non seulement de Belgrade, mais également de Bruxelles, qui ont contraint le Premier ministre du Kosovo, Ramos Haradinaj, à se rebuter.
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« Nous avons donc reçu une autre preuve du mensonge de Ramush Haradinaj », a commenté l’incident survenu au ministère de la Défense de Serbie.
Comme indiqué précédemment par News Front, le dialogue sur le règlement du Kosovo est actuellement suspendu en raison de l’introduction par les autorités du Kosovo d’un droit de douane de 100% sur tous les biens, y compris les produits de première nécessité, en provenance de Serbie centrale. En outre, le Kosovo, contrairement aux obligations internationales, a annoncé la création d’une armée. Belgrade est particulièrement préoccupée par les fréquentes invasions de forces spéciales du Kosovo au nord de la province.
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